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DE LA VILLE DE PARIS.
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XXXL,— Pour les xiiii0 xl" livres.
ao mars 1568. (Fol. 70 v°.)
, "Jacques Kerver, Quartenier de lad. Ville, nous vous mandons que ayez à nous envoier presentement le roolle de vostre quartier, suivant le mandement
dernier qui vous a esté par nous envoyé. Si n'y faictes faulte. Faict au Bureau de lad. Ville, le xx0 jour de Mars 1568. n
XXXII. — Ordonnance du Roy pour les bledz.
20 mars 1568. (Fol. 70 v°.)
Du xxmejour de Mars m. v° lxviii.
et de confisqualion desdictz grains et de leurs biens.
"Et pour veriffier plus aisément à qui appartien­nent lesd, grains ainsy pillez et desrobez, et en quelz endroictz ilz auront esté prins, il est enjoinct très expressement ausd, manans et habitans desd, villes de nostre roiaulme de se saisir desd, bledz et autres grains qui leur seront portez à vendre par lesd, gens de guerre, et iceulx mettre en lieu seur, pour après lad. veriffication faicte, en estre ordonné comme il appartiendra par raison.
"Et affin que ceste nostre presente ordonnance soit notoire à tous et chascuns de noz subjectz, nous voullons icelle estre publiée en nostredicte armée et par toutes les villes de nostre roiaulme, par noz juges et autres officiers qu'il appartiendra, ausquelz nous mandons ainsy le faire, sans y faire faulte.
"Faict à Paris, le xvme jour de Mars v° lxviii (1>. n
Signé : "CHARLES». Et au dessoubz : "Fizes».
"De pah le Roy.
18 mars 1568.
"D'autant que nous sommes deuement informez que plusieurs de noz subjectz, estans tant en nostre armée que ailleurs, prenent et emportent par force et violence les bledz, avoines et autres grains qu'ilz trouvent ès maisons scituees ès villaiges et autres lieux hors des villes de nostre roiaume, et qu'ilz font porter lesd, grains dans icelles villes, et en icelles les vendre et débiter, laissant par ce moien le paouvre peuple du plat païs en extreme necessité de vivres et sans moien d'en pouvoir recouvrer, si­non dedans lesd, villes et avec pris excessif. A cesle cause, il est deffendu très expressement à tous manans et habitans des villes clauses dé nostre roiaume, d'achepter aucuns bledz, avoines ne autres grains des gens de guerre estans tant en nostre-dicte armée que hors d'icelle, sur peine de la vie
XXXIII. — Pour faire heçherche par les maisons,
24 mars i568. (Fol. 70 v°.)
Du xxnume jour de Mars m. v° lxviii.
"Me Robert Danès, Quartenier de lad. Ville, ne l'aillez, incontinent le present mandement receu, par voz cinquanteniers et dixiniers à faire recherches par toutes les maisons de [vostre] quartier des per­sonnes qui peuvent estre retournées en ceste ville
de Paris, depuis vostre derniere recherche; et nous en faictes fidelle rapport dedans vingt quatre heures pour le plus, et ce pour affaire de consequence.
"Faict au Bureau de la Ville, led. jour et an.» - Pareilz mandemens ont esté expédiez aux autres Quarteniers,
pour 5oo livres; 5° la 47°, enseigne l'Aigle impérial, à Jeau Josge, au lieu de Thomas Boulanger, pour 700 livres; 6° la 58°, où demeurait Antoine Saulnier, à l'enseigne d'Alan» et Eve, baillée à Jacques Dejaboissière, marchand et bourgeois de Paris, moyennant 55o livres; 7° la f)2°, enseigne le Feutre d'Espagne, à Michel Plamont, au lieu de Jacques de La Noue, pour 5oo livres. (Batut du domaine de la fille, de i568 à i585, Archives nat,, Q1 1099200, fol. 1 à 3.)
(l) Cf, les lettres patentes datées de Roussillon, le 12 juillet 1564, adressées au maréchal de Montmorency, Lieutenant général et Gouverneur de l'Ile-de-France, et au Prévôt de Paris, portant règlement pour la traite des blés. (Archives nat., KK 1012, fol. 254.)
LIUKIIIE KATIO-,,.,!..